FrancoisBayrou
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francoisbayrou2021-02-08T10:15:15+01:00frfrancoisbayrouFrancoisBayrouhttp://francoisbayrou.blogs.fr/559306130af5904b.jpg
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PROGRAMME DES ELECTIONS MUNICIPALES DE PAU 2
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Vous êtes candidat à la mairie de Pau. Vous l’étiez aussi en<br />
2008. Qu’est-ce qui vous pousse vraiment ?<br />
Ce qui me pousse vraiment ? Le fait que mes enfants, les<br />
enfants de tous mes amis, tous sont obligés de partir de<br />
cette ville pour trouver une vraie chance ! Lors du dernier<br />
conseil, un adjoint au maire actuel l’a avoué : « nous sommes<br />
devenus une ville pauvre dans une région pourtant riche ! »<br />
Pau a perdu 5000 habitants en 5 ans, 1000 par an. Tout<br />
cela, c’est la même chose : une chute qu’il faut enrayer, une<br />
renaissance qu’il faut construire. Pau a un immense besoin<br />
de changement. Je veux être le maire de ce changement.<br />
<br />
L’INTERVIEW DE FRANÇOIS BAYROU<br />
ÊTRE<br />
LE MAIRE<br />
DU CHANGEMENT<br />
«Pau a un immense<br />
besoin de changement»<br />
On a l’impression que c’est affectif autant<br />
que politique…<br />
Vous avez sans doute raison, et je suis même<br />
prêt à dire que c’est plus affectif que politique.<br />
Disons qu’avec cette ville, qui est la<br />
ville de mon adolescence, de ma jeunesse,<br />
de mes débuts d’enseignant et d’élu, de tous<br />
mes mandats au travers du temps, la ville<br />
de mes enfants, j’ai avec cette ville de Pau<br />
une histoire profonde. Je n’accepte pas de<br />
la voir souffrir, de voir exploser le chômage,<br />
alors que le même parti, le PS, tient la ville<br />
depuis 43 ans. Il faut un regard différent et<br />
une énergie plus grande pour faire souffler<br />
un air nouveau.<br />
Quel genre de maire voulez-vous être ?<br />
Je veux être le maire qu’on rencontre simplement,<br />
à qui on peut parler, qui sait ce que<br />
vivent ses concitoyens. Et en même temps,<br />
je veux porter l’image de Pau, comme Alain<br />
Juppé porte l’image de Bordeaux. Car pour<br />
défendre Pau, pour rendre la ville attirante<br />
et connue de tous, il faut que les médias en<br />
parlent, et que les décideurs la connaissent,<br />
par exemple pour penser à y implanter une<br />
entreprise.<br />
Quelles sont les qualités d’un bon maire ?<br />
Un bon maire, c’est quelqu’un qui sait faire<br />
travailler les gens ensemble, sans préférence<br />
pour un parti. Un bon maire, c’est quelqu’un<br />
de réaliste, qui sait ce que coûtent les choses<br />
et ne gaspille pas l’argent public. Un bon<br />
maire, c’est quelqu’un qui a l’imagination<br />
nécessaire pour faire bouger la ville. Et un<br />
bon maire, c’est quelqu’un qui sait trouver<br />
les mots pour parler de sa ville, comme on<br />
trouve les mots pour parler de qui on aime.<br />
Quels sont les atouts de Pau ?<br />
Ses richesses inconnues. Personne ne sait<br />
que nous avons le réseau numérique le<br />
plus performant de France : pourtant moins<br />
d’une entreprise sur quatre y est raccordée.<br />
Personne ne sait que nous avons des<br />
centres de recherche de niveau mondial,<br />
des entreprises uniques au monde dans<br />
l’énergie, dans l’aéronautique, dans l’agricole<br />
ou l’agroalimentaire. Personne ne sait<br />
que nous avons un patrimoine de parcs et<br />
de jardins plus riche qu’aucune ville que je<br />
connaisse : je veux faire de Pau la capitale<br />
française des jardins, et que les touristes<br />
viennent pour les découvrir. Le château luimême<br />
est souvent méconnu.<br />
Quelle sera votre première action de maire ?<br />
J’organiserai la réhabilitation de tout ce qui<br />
a été laissé à l’abandon. Je prends un seul<br />
exemple : les vestiaires de tous les terrains<br />
de sport où jouent les enfants sont dans un<br />
état honteux, les sanitaires et douches hors<br />
d’usage, parfois purement et simplement<br />
condamnés. Je les réparerai ou les remplacerai<br />
immédiatement. Il y a des dizaines<br />
d’équipements ou de biens immobiliers, trottoirs<br />
et chaussées, ou de matériel ainsi délaissés<br />
ou abandonnés à la saleté. Je serai<br />
un maire bâtisseur, et je serai aussi un maire<br />
« réparateur ».<br />
Qu’est ce qui manque le plus à la Ville ?<br />
Il manque des entreprises nouvelles et des<br />
emplois nouveaux. Il manque de l’attention<br />
aux gens, à leurs idées, à leurs difficultés.<br />
Il manque de l’animation. Il faut que Pau redevienne<br />
une ville vivante et animée. Le soir,<br />
les week-ends, son centre-ville est un désert.<br />
Je veux changer cela. Je veux des lieux forts<br />
d’animation, comme les halles, comme l’espace<br />
que je veux créer dans les anciens<br />
locaux de la Sernam qui réunira une salle<br />
de concert pour les musiques actuelles et les<br />
musiques du monde, un skate-park et des<br />
cafés musicaux. Et je veux enfin redonner à<br />
Pau sa dimension culturelle : il faut plus de<br />
spectacles pour tous les goûts, tous les âges<br />
et tous les moyens. Du théâtre aux concerts<br />
classiques ou à la danse. Aujourd’hui, on<br />
part de Pau pour se divertir, je veux que très<br />
vite, on y vienne de toute la région, et qu’on<br />
dise “Pau, c’est là que ça se passe !“ L’animation,<br />
comme l’éducation, comme la recherche,<br />
c’est du rayonnement et de l’emploi.<br />
«Je serai un maire bâtisseur,<br />
je serai aussi un maire<br />
réparateur.<br />
connaisse : je veux faire de Pau la capitale<br />
française des jardins, et que les touristes<br />
viennent pour les découvrir. Le château luimême<br />
est souvent méconnu.<br />
Quelle sera votre première action de maire ?<br />
J’organiserai la réhabilitation de tout ce qui<br />
a été laissé à l’abandon. Je prends un seul<br />
exemple : les vestiaires de tous les terrains<br />
de sport où jouent les enfants sont dans un<br />
état honteux, les sanitaires et douches hors<br />
d’usage, parfois purement et simplement<br />
condamnés. Je les réparerai ou les remplacerai<br />
immédiatement. Il y a des dizaines<br />
d’équipements ou de biens immobiliers, trottoirs<br />
et chaussées, ou de matériel ainsi délaissés<br />
ou abandonnés à la saleté. Je serai<br />
un maire bâtisseur, et je serai aussi un maire<br />
« réparateur ».<br />
Qu’est ce qui manque le plus à la Ville ?<br />
Il manque des entreprises nouvelles et des<br />
emplois nouveaux. Il manque de l’attention<br />
aux gens, à leurs idées, à leurs difficultés.<br />
Il manque de l’animation. Il faut que Pau redevienne<br />
une ville vivante et animée. Le soir,<br />
les week-ends, son centre-ville est un désert.<br />
Je veux changer cela. Je veux des lieux forts<br />
d’animation, comme les halles, comme l’espace<br />
que je veux créer dans les anciens<br />
locaux de la Sernam qui réunira une salle<br />
de concert pour les musiques actuelles et les<br />
musiques du monde, un skate-park et des<br />
cafés musicaux. Et je veux enfin redonner à<br />
Pau sa dimension culturelle : il faut plus de<br />
spectacles pour tous les goûts, tous les âges<br />
et tous les moyens. Du théâtre aux concerts<br />
classiques ou à la danse. Aujourd’hui, on<br />
part de Pau pour se divertir, je veux que très<br />
vite, on y vienne de toute la région, et qu’on<br />
dise “Pau, c’est là que ça se passe !“ L’animation,<br />
comme l’éducation, comme la recherche,<br />
c’est du rayonnement et de l’emploi.<br />
«Je serai un maire bâtisseur,<br />
je serai aussi un maire<br />
réparateur.<br />
connaisse : je veux faire de Pau la capitale<br />
française des jardins, et que les touristes<br />
viennent pour les découvrir. Le château luimême<br />
est souvent méconnu.<br />
Quelle sera votre première action de maire ?<br />
J’organiserai la réhabilitation de tout ce qui<br />
a été laissé à l’abandon. Je prends un seul<br />
exemple : les vestiaires de tous les terrains<br />
de sport où jouent les enfants sont dans un<br />
état honteux, les sanitaires et douches hors<br />
d’usage, parfois purement et simplement<br />
condamnés. Je les réparerai ou les remplacerai<br />
immédiatement. Il y a des dizaines<br />
d’équipements ou de biens immobiliers, trottoirs<br />
et chaussées, ou de matériel ainsi délaissés<br />
ou abandonnés à la saleté. Je serai<br />
un maire bâtisseur, et je serai aussi un maire<br />
« réparateur ».<br />
Qu’est ce qui manque le plus à la Ville ?<br />
Il manque des entreprises nouvelles et des<br />
emplois nouveaux. Il manque de l’attention<br />
aux gens, à leurs idées, à leurs difficultés.<br />
Il manque de l’animation. Il faut que Pau redevienne<br />
une ville vivante et animée. Le soir,<br />
les week-ends, son centre-ville est un désert.<br />
Je veux changer cela. Je veux des lieux forts<br />
d’animation, comme les halles, comme l’espace<br />
que je veux créer dans les anciens<br />
locaux de la Sernam qui réunira une salle<br />
de concert pour les musiques actuelles et les<br />
musiques du monde, un skate-park et des<br />
cafés musicaux. Et je veux enfin redonner à<br />
Pau sa dimension culturelle : il faut plus de<br />
spectacles pour tous les goûts, tous les âges<br />
et tous les moyens. Du théâtre aux concerts<br />
classiques ou à la danse. Aujourd’hui, on<br />
part de Pau pour se divertir, je veux que très<br />
vite, on y vienne de toute la région, et qu’on<br />
dise “Pau, c’est là que ça se passe !“ L’animation,<br />
comme l’éducation, comme la recherche,<br />
c’est du rayonnement et de l’emploi.<br />
«Je serai un maire bâtisseur,<br />
je serai aussi un maire<br />
réparateur.<br />
<br />
NOS ENGAGEMENTS :<br />
• Engagement absolu au non-cumul des mandats :« le mandat de maire<br />
de Pau sera mon seul mandat. Je ne serai candidat à aucun autre<br />
mandat de parlementaire national ou européen, ni à aucun autre mandat<br />
local. Je serai maire à 100 % ».<br />
• Approbation de la charte éthique « Anticor ».<br />
• Chaque semaine, tous les vendredis de 18 h à 20 h, forum ouvert à tous<br />
les citoyens pour qu’ils puissent exposer au maire et aux adjoints leurs<br />
attentes ou leurs idées.<br />
• Chaque jour, de 10 h à 12 h, tous les Palois pourront être reçus à la mairie<br />
par un élu, sans rendez-vous.<br />
• Un service d’alerte par téléphone ou internet ouvert à tous les citoyens<br />
de 8h à 20h pour tout problème de propreté, ou de sécurité, ou d’état<br />
du patrimoine.<br />
• Tous les ans, un questionnaire permettra aux Palois d’évaluer le travail<br />
des élus et des services.<br />
• Des conseils de quartier et des élus référents dans chacun des<br />
24 quartiers de Pau.<br />
Les valeurs<br />
d’un Maire « Un bon maire<br />
a deux devoirs :<br />
rassembler la cité,<br />
et l’entraîner. Pour<br />
la rassembler, il doit<br />
choisir le dialogue<br />
direct, proche, avec<br />
ses concitoyens. Il ne<br />
doit pas être l’homme<br />
d’un camp ou d’un<br />
clan. Pour l’entraîner,<br />
la dynamiser, il faut<br />
qu’il ait une vision de<br />
son histoire, de son<br />
avenir et la force de<br />
porter son image.»<br />
<br />
La propreté.<br />
<br />
Simplifier les démarches administratives pour favoriser<br />
la réhabilitation des 40% de logements vacants et remettre<br />
de la vie au centre-ville.<br />
• Relancer et renforcer le plan façades avec les propriétaires, pour<br />
mettre de la couleur dans la ville, et la rendre plus attractive.<br />
La réhabilitation des logements<br />
et des façades<br />
• Meilleure organisation des tournées de ramassage<br />
(fréquence et horaires).<br />
• Face aux tags, tolérance zéro. Nous prenons<br />
l’engagement d’abord d’un nettoyage général,<br />
qui sera réalisé en 3 ou 4 mois après l’organisation des équipes<br />
et l’acquisition du matériel ; et ensuite du nettoyage dans<br />
les 24 heures de tout tag signalé à la mairie.<br />
• Création d’un service “Urgence vie en ville “ :<br />
pour la propreté ou pour l’état des trottoirs ou des chaussées.<br />
La ville chaque fois que possible interviendra<br />
immédiatement.<br />
• Lutte contre les déjections canines :<br />
Notre engagement, c’est donc là encore la tolérance zéro,<br />
avec mise à disposition d’équipements accessibles<br />
et abondants.<br />
La sécurité<br />
• Rétablir le climat de confiance paisible sans lequel il n’y a<br />
pas de vie en commun possible, pas de commerce et pas<br />
de développement dans les zones où se multiplient les incidents.<br />
• Assurer le devoir de police : revenir à une police de proximité,<br />
organisée en collaboration par la police municipale et la police<br />
nationale, 24/24, 7 jours sur 7 et 365 jours sur 365 dans<br />
la ville de Pau, particulièrement en centre-ville.<br />
• Atteindre au moins un policier municipal pour 1500<br />
habitants, soit entre 50 et 60. Rendre aux agents<br />
de surveillance de la voie publique (ASVP) la fonction<br />
que leur nom indique : leur rôle devrait être plus large et plus<br />
valorisé : fonction de surveillance de l’espace public, de gestion des<br />
conflits de voisinage, de surveillance de la propreté.<br />
• Equiper la ville de caméras de surveillance : surveillance<br />
vidéo des grands axes de circulation, de tous les itinéraires à risque<br />
et de tous les lieux à risque, tags, etc.<br />
• Organiser des travaux d’intérêt général, encadrés<br />
et pouvant donner lieu à formation pour les auteurs d’infractions.<br />
• Améliorer l’éclairage la nuit : c’est un outil efficacé<br />
<br />
La rénovation<br />
des halles<br />
Dans toute ville, le quartier des halles est un quartier de vie,<br />
de rencontres, et bien sûr le lieu phare du commerce alimentaire de qualité.<br />
A Pau, il n’en est rien: les Halles et le quartier sont dans un état qui fait honte<br />
à la ville. En six années, rien, à part des « études », n’a été fait.<br />
Nous avons décidé de proposer aux Palois un scénario crédible de rénovation<br />
profonde, qui réponde à un cahier des charges exigeant, et aux principales<br />
attentes des commerçants des halles, des commerçants autour des halles,<br />
des clients et des habitants.<br />
Notre projet : installer les halles<br />
sur l’actuel carreau des producteurs.<br />
Euralis<br />
à Lescar<br />
Avant<br />
Après<br />
ré-habillage<br />
3 2 1 CAHIER DES CHARGES<br />
• des travaux rapides,<br />
• maintien de l’activité actuelle<br />
pendant les travaux,<br />
• un seul déménagement,<br />
en bloc, dans les halles.<br />
• La tour 1 : nous garderons la vocation civique du complexe<br />
de la République. Déménager syndicats et associations s’avèrerait<br />
très coûteux. Nous préférons consacrer ces crédits à un ré-habillage<br />
de la tour pour un résultat esthétique, comme l’a fait Euralis<br />
pour son siège à Lescar.<br />
• L’actuel hall des commerces et des étals 2 : il sera<br />
totalement rénové pour accueillir les producteurs dans un espace<br />
de qualité. Les Halles seront maintenues en activité durant les<br />
travaux d’aménagement du carreau.<br />
• Le carreau 3 accueillera les halles actuelles. Il sera augmenté<br />
d’un niveau (la hauteur sous charpente le permet). Le niveau<br />
supérieur en mezzanine ouvrira sur une terrasse végétalisée<br />
aménagée sur le toit actuel. Durant les travaux, les producteurs<br />
seront installés sous un chapiteau à proximité.<br />
<br />
Faire son<br />
marché aux<br />
Halles<br />
demain : • Les murs du nouveau bâtiment des Halles (actuel<br />
«Carreau des producteurs») deviendront transparents,<br />
et ainsi l’espace plus lumineux. Des étals ouvriront sur<br />
la rue, ce qui rendra le quartier encore plus vivant.<br />
• Pour faire des halles un véritable lieu de convivialité,<br />
un espace avec bars à tapas, restaurants, sera installé<br />
à l’étage et ouvrira sur une vaste terrasse ensoleillée,<br />
aménagée sur le toit des halles actuelles.<br />
• Le nouveau Carreau des producteurs réaménagé<br />
deviendra un nouveau lieu beaucoup plus agréable<br />
pour acheter ses produits frais et conservera son<br />
caractère vivant et authentique.<br />
La terrasse aménagée sur<br />
le toit des halles actuelles :<br />
pour boire un café ou se<br />
restaurer après le marché.<br />
L’espace intérieur des futures halles :<br />
les étals du rez-de-chaussé sont reliés<br />
au niveau supérieur et à la terrasse<br />
par des escaliers roulants et des<br />
ascenseurs.<br />
PROGRAMME DES ELECTIONS MUNICIPALES DE PAU 2DISCOURS DE CLOTURE DU CONGRES 2014 DE FRANCOIS BAYROU
http://francoisbayrou.blogs.fr/index.html#a520492
<p>François BAYROU est ravie que Jean – Louis BORLOO soit là et qu'il y a eu un rapprochement avec l'UDI. François BAYROU connaît Jean – Louis BORLOO depuis 1989. On a rien à craindre d'additionner les talents, les imaginations, les capacités, les volontés et les engagements. Très longtemps les familles politiques se sont vécus dans la concurrence qu'elles n'ont pas exercées le pouvoir qu'elles auraient dû exercer.</p>
<p>Il pèse sur nos épaules une responsabilité qu'il n'y avait pas eu depuis longtemps.</p>
<p>J'ai écouté le discours de François HOLLANDE mardi. Si HOLLANDE avait dit depuis longtemps ce qu'il a dit mardi, beaucoup de choses eussent été différents. Aujourd'hui c'est un peu tard et tard c'est trop tard.</p>
<p>On voulait faire croire à la FRANCE, que la dépense publique, l'organisation des collectivités territoriales, des acquis de la Sécurité Sociale et du droit du travail était intangible et qu'il fallait au contraire non pas les réformer mais les consacrés. Ça était le discours du parti socialiste depuis longtemps. Mais que le président de la République dise qu'il faille maintenant prendre une autre direction et qu'il prenonce les mots jusqu'alors tabous : sociale démocratie.</p>
<p>Les mots ne sont pas tout :</p>
<ul>
<li>
<p>comment faire avec la baisse des charges,</p>
</li>
<li>
<p>comment faire pour que les organismes publiques s'organisent autrement,</p>
</li>
<li>
<p>comment faire pour que les collectivités territoriales aient de meilleurs rapport avec les entreprises en FRANCE,</p>
</li>
<li>
<p>comment faire pour qu'il y ait un assouplissement public du droit du travail,</p>
</li>
<li>
<p>comment faire pour qu'on ait une réponse pour les chômeurs de longue durée. Parce que lorsque quelqu'un est exclus depuis longtemps du travail et de l'emploi, il perd une certaine idée de lui – même. Et c'est un échec pour la société toute entière. Pour l'instant cette question n'a pas de réponse. Tous les dirigeants de notre devraient avoir honte de cette situation.</p>
</li>
<li>
<p>comment faire pour que la formation professionnelle soit organisée différemment.</p>
</li>
</ul>
<p>On site SCHRÖDER en exemple, des lois qu'on a faites, les lois Hartz qui concerne les droits et les codes du travail n'ont pas été sans conséquence.</p>
<p>Quelle est l'organisation politique et institutionnelle de notre pays qui permettra que naisse des majorités qui permettrons de porter la politique efficace en France ?</p>
<p>L'organisation politique en FRANCE empêche la constitution de majorité réformiste de notre pays. Le bipartisme empêche que se regroupe les forces courageuses qui voudrait que le pays affronte enfin les problèmes que sont les siens. Les partis politiques se tiennent par leur noyau dure. Il faut qu'on accepte de régulariser la loi électorale qui est la plus injuste qu'un pays européen ait à connaître et qui empêche qu'un pays ait une représentation juste du pays et une capacité de courage dont les français ont besoin et dont les autres pays européens ont fait la preuve.</p>
<p>François BAYROU a rencontré Helmut KOHL lorsque celui – ci n'était pas encore chancelier. Helmut KOHL a expliqué à François BAYROU la constitution allemande. La fondation de la constitution allemande est assurée par les partis, les syndicats et les églises. Un mode électoral majoritaire avec correctif proportionnel intégral.</p>
<p>Un sondage est sorti. Est – ce que droite et gauche à encore une signification pour vous ? 70 % des français disent non. Ils ne sont pas représenté à l'Assemblé Nationale. Il faut une représentation juste et une capacité de rassemblement entre force politique différente.</p>
<p>Hollande a dit qu'il faut dépenser moins. François BAYROU propose d'agir mieux, puis aider mieux, de soutenir mieux les initiatives, de former mieux les élèves et les étudiants, en plus de baisser les dépenses.</p>
<p>Les collectivités locales sont des labyrinthes illisibles. Il faut diminuer drastiquement le nombre de députés, le nombre de sénateurs en France. Il faut faire comme au Parlement européen. Il faut rendre les votes publics pour savoir ce qu'on voter les députés. Il y a grand nombre de départements ou l'UDI et le MODEM c'est rassemblée. Il y a toutefois quelques divergences ici et là. Dans un monde idéal les élections locales devraient faire naître les majorités d'idées sur ces enjeux là. Les élections locales partaient d'abord des réalités locales mais il fallait veiller à ce qu'il n'y a pas de collision entre eux. François BAYROU a demandé aux élus est – ce que vous pouvez me siter une ville en France ou le PS nous soutiendrait ? Je sais qu'il y a un parti qui aime des sensibilités différentes quand ça l'arrange et les rejettes dès l'instant ou elle serai concurrentielle avec vous.</p>
<p>Il est juste et légitime que nous ayons partout en France dans 95 % des villes une cohérence avec cette attitude nationale que nous avons fixé.</p>
<p>Pour moi une ville ne doit pas appartenir à un parti. A Pau il y a des sensibilités différentes et des expériences différentes, elles doivent rassembler. Pour diriger une ville, il ne faut pas agir avec des équipes d'appareil.</p>DISCOURS DE CLOTURE DU CONGRES 2014 DE FRANCOIS BAYROUPROGRAMME DES ELECTIONS MUNICIPALES DE PAU
http://francoisbayrou.blogs.fr/index.html#a519557
- Des itinéraires cyclables protègés bien sigalés et protègés dans les différents quartiers de PAU.<br />
<br />
- Baisse des impôts de 1 % sur les ménages pendant toute la durée du mandat.<br />
<br />
- Mise en place de tarifs plus avantageux pour les utilisateurs de bus.<br />
<br />
- Rendre le plan de circulation du centre ville de PAU plus pratique.PROGRAMME DES ELECTIONS MUNICIPALES DE PAUFRANCOIS BAYROU CANDIDAT A LA MAIRIE DE PAU
http://francoisbayrou.blogs.fr/index.html#a518296
<p>François BAYROU se présente en tant que candidat aux élections municipales à la mairie de PAU le 7 novembre 2013.</p>
<p> </p>
<p>Voici quelques propositions pour son programme.</p>
<p> </p>
<ul>
<li>
<p>Construction d'un auditorium de 1000 à 1200 places pour les concerts et les congrès au parc Beaumont et extension du parking souterrain de 250 places.</p>
</li>
<li>
<p>Mettre en place un poste de police dans le quartier des Halles et l'installation de vidéo protection pour la sécurité des gens.</p>
</li>
<li>
<p>Multiplication des véhicules légers de type « Coxitis » pour les transports en commun et mise en accessibilité de tous les arrêts de bus existants pour les personnes handicapées.</p>
</li>
<li>
<p>Création de plusieurs itinéraires cyclables protégés.</p>
</li>
<li>
<p>Construction d'une terrasse végétalisée sur le toit du marché des Halles et ouverture de baies vitrées pour embellir le bâtiment dont le coût est estimé à 12,5 millions d'euros.</p>
</li>
<li>
<p>PAU a perdu de sa notoriété. François BAYROU défend la notion de pays de Béarn pour développer le tourisme et la culture béarnaise.<br />
<br />
</p>
</li>
</ul>FRANCOIS BAYROU CANDIDAT A LA MAIRIE DE PAUL'UNION DES CENTRES
http://francoisbayrou.blogs.fr/index.html#a518014
Le 5 novembre 2013, François BAYROU et Jean - Louis BORLOO scellent leur union lors d'une conférence de presse à la Maison de la Chimie à Paris après onze ans de séparation. Ils ont crée l'Alternative. Le Modem a adopté la charte de l'Alternative le 23 novembre 2013 lors du conseil national par 155 voix pour (83,33 %), 17 voix contre (9,14 %) et 14 abstentions (7,53 %).<br />
<br />
Je site François BAYROU : "Nous avons à construire , à faire. Il s'agit d'une démarche rare, voire inédite dans la politique française." Il fait allusion à François HOLLANDE : "Les mots ne suffisent plus, il est temps de passer aux actes". Jean - Louis BORLOO à également pris la parole : "Nous avons décider de rassembler toutes nos forces face à la situation de désarroi de notre pays. Nous constatons que l'absence de cap, de visibilité, le chômage de masse, exige une autre offre politique, nouvelle. Une véritable alternative politique, économique et sociale."<br />
<br />
François BAYROU et Jean - Louis BORLOO veulent travailler sur douze chantiers par exemples la lutte contre le chômage de longue durée, l'illettrisme, repenser les institutions.L'UNION DES CENTRESL'AFFAIRE TAPIE - LARGARDE
http://francoisbayrou.blogs.fr/page_2.html#a494283
<p>
400 millions d'euros ont été versé à Bernard TAPIE c'est l'équivalent de 33 000 années de travail au SMIC ou 6 mois de franchises médicales payées par la totalite des assures sociaux. Cette affaire est scandaleuse. François BAYROU dénonce cette affaire. C'est au coeur de l'Etat, au coeur du gouvernement sous SARKOZY qu'il y a eu des manoeuvres et une série de décisions qui ont spolié le gouvernement. Si Christine LAGARDE est mise en examen il y aura un affaiblissement de l'image de la France et un affaiblissement de l'imgage du FMI.Les sujets de cette mise en cause cette fois - ci, c'est à dire faux, complicité de faux si c'est prouvé et complicité de détournement d'argent public. Cela fera deux directeurs du FMI misent en cause. Cela entrainera une fragilisation de la France à l'étranger. Bernard TAPIE ne rembousera jamais les 400 millions d'euros.</p>L'AFFAIRE TAPIE - LARGARDEJEAN LASSALLE LE DEPUTE QUI MARCHE (1B)
http://francoisbayrou.blogs.fr/page_2.html#a493721
<div class="mbl notesBlogText clearfix">
<div>
<p>
</p>
<p>
<span>Le mercredi 10 avril 2013, après avoir publié le communiqué suivant :</span></p>
<p>
</p>
<blockquote>
<span><i>« </i><i>Mes amis,</i><br />
<br />
<i>Ce jour, mercredi 10 avril 2013, j’entame depuis l'Assemblée nationale une marche à travers routes et chemins de France à la rencontre des citoyens qui le souhaiteraient.</i><br />
<br />
<i>Je n'arrive plus à traiter les dossiers liés à mon territoire. Il me semble que c'est aussi le cas de la plupart d'entre vous, chers collègues de la Représentation nationale.</i><br />
<br />
<i>Un brutal changement de monde nous a pris au dépourvu. Nous avons perdu nos repères, et notre pouvoir au nom du peuple souverain s'efface. Une fois encore, nous n’avons pas su éviter le piège de l’hégémonie financière.</i><br />
<br />
<i>Une terrible et profonde crise accable notre pays, suscitant le repli sur soi, et générant une profonde angoisse qui distendent jour après jour nos liens sociaux, parfois les plus intimes. Nous peinons à intégrer nos jeunes, pourtant pleins d’enthousiasme.</i><br />
<br />
<i>Pour enrayer la résignation et reprendre en main le fil de notre Histoire, il me parait urgent de rendre la parole aux citoyens. Ensemble nous pourrions régénérer la démocratie et revivifier la République.</i><br />
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<i>Cette marche, empreinte d'humilité mais déterminée, est guidée par le souci d'entendre la souffrance, le doute, mais aussi les aspirations et l'espoir des Français.</i><br />
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<i>Elle est mue par la conviction que le jour où l'Homme retrouvera l'Homme, chemin faisant, paisiblement, ils reconstruiront un destin partagé.</i><br />
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<i>Merci pour votre soutien,</i><br />
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<i>Jean Lassalle »</i></span></blockquote>
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<span>Jean Lassalle est parti sur la route.</span></p>
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<span>Il est parti à pied, comme personne ne le fait plus. Sans escorte, sans voiture accompagnatrice, avec un sac à dos sur son costume bleu, chemise blanche et cravate, puisqu'il convient qu’un élu de la nation porte aussi en vêtement la dignité et la fierté de la confiance qui lui a été faite. </span></p>
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<span>Parfois entouré de compagnons plus jeunes et qui ont envie de partager le combat. Parfois seul. Qu’importe.</span></p>
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<span>Accueilli le soir dans des familles amies, et qui s'inscrivent, qui appellent pour accueillir l’homme qui marche.</span></p>
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<span>Il est parti à la rencontre des campagnes et des banlieues, de la France dont on n'entend pas la voix, ou qui, parfois, ne se laisse entendre que dans des poussées d’extrémisme.</span></p>
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<span><b>Il y avait des semaines et des mois que Jean Lassalle était mal dans sa peau d’élu de la nation.</b> </span></p>
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<span>Il avait livré au printemps 2012, aux élections législatives, un de ces combats électoraux de titans, où il faut renverser les pronostics, et où il excelle. Seul contre tous. Seul contre les deux appareils des partis dominants, à sa droite et à sa gauche. Une fois de plus, il avait gagné.</span></p>
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<span>J'ai l’habitude de dire que Jean Lassalle n'est pas un homme des temps modernes, pas un homme des temps politiques, où il s'agit de ruser, de se soumettre, dans un parti ou dans un courant, d'avaler toutes les couleuvres pour faire carrière. C'est un homme des temps héroïques, quand les êtres d'exception sont l'ordinaire de l'histoire, quand des êtres extraordinaires, qui sortent de l'ordinaire, font, parfois seuls contre tous, l'histoire ordinaire des hommes.</span></p>
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<span>Pourquoi Jean Lassalle a-t-il voulu être l'élu des siens, l'élu de sa vallée ? Pourquoi a-t-il été le plus jeune maire de France dans son village, parmi les plus jeunes conseillers généraux dans son département ? Pourquoi a-t-il été élu député au terme de combats acharnés ?</span></p>
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<span>Parce qu’il croyait, de toutes ses fibres, qu’un homme (au masculin ou au féminin, bien sûr) pouvait changer le monde. En tout cas, au moins le petit monde des siens. Et après le grand monde d’une nation, d’un peuple, de bien des peuples.</span></p>
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<span>Et pour être fidèle à cette foi de jeune homme, de jeune garçon, à cette foi de citoyen adulte, il est allé plus loin qu’aucun autre dans notre pays et dans notre temps. Il a mis sa vie en jeu. </span></p>
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<span>Devant le monde entier, au cœur de la salle des Quatre colonnes del’Assemblée nationale, il a mené en 2006 une grève de la faim de quarante jours pour sauver la dernière usine de sa vallée. Et il a réussi à convaincre la multinationale japonaise qui en était propriétaire de donner à cette usine un nouvel avenir.</span></p>
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<span>Était-ce raisonnable ? Beaucoup ont pensé que ce ne l’était pas. C’était une déraison à la mesure de la déraison des temps où l’on considère que les uns peuvent avoir tout et davantage encore, et qu’il est tout aussi normal, et même légitime que les autres n’aient plus rien.</span></p>
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<span>Et tout le monde s’en accommode, y compris ceux qui en sont les victimes, et qui, peu à peu, se résignent.</span></p>
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<span>Il y eut une nouvelle alerte sur l’usine sauvée par la grève de lafaim. Et une nouvelle vague de résignation et de haussements d’épaule.</span></p>
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<span>Plus le député des Pyrénées, le « seul député au monde des Basques et des Béarnais », prenait conscience de cette démission collective, plus il élargissait son regard, et plus il découvrait, y compris avec son collègue le communiste André Chassaigne, combien cette résignation, ce renoncement collectif était le drame de la France contemporaine. </span></p>
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<span>Pas seulement de la France bien sûr. De la plupart des sociétés européennes. Mais c’est plus douloureux et plus dangereux en France que partout ailleurs, parce que la France a bâti la République sur l’idée qu’on peut toujours faire quelque chose pour changer le monde !</span></p>
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<span>Alors Jean Lassalle a repris ses fondamentaux. Il a repris la lecture de l’histoire du XXe siècle. Il a repris la lecture d’un homme qui a été l’inspirateur de notre jeunesse commune, la lecture de Gandhi.</span></p>
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<span><b>Que faisait Gandhi pour remuer les foules ? Deux choses déraisonnables : il jeûnait, et il marchait.</b></span></p>
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<span>Jean Lassalle après avoir jeûné, a décidé de marcher. Car il fallait bien qu’il fasse quelque chose pour secouer cette couche d’impuissance et de rage qui étouffe le civisme. Qui fait que plus personne ne croit plus vraiment qu’il est en nous, qui sommes des consommateurs, parfois (de plus en plus rarement) des producteurs, parfois des fonctionnaires ou des retraités, ou des contribuables, qu’il est en nous un citoyen, membre du peuple souverain. Puisqu’on tend à nous faire croire que nous ne sommes plus souverains de rien.</span></p>
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<span>Il a décidé de marcher au nom de tous ceux qui n’en peuvent plus, d’aller vers eux, où qu’ils se trouvent, avant de le faire un jour avec eux.</span></p>
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<span>Il a voulu faire de son départ un non-événement, pas un choc médiatique, pas une annonce tonitruante. Il est allé à l’Assemblée nationale dire qu’il se mettait en route. Il a pris la route du Nord, la route de la banlieue, la route de Creil, bientôt la route de Dunkerque, pour que nul ne puisse penser qu’il rentrait chez lui. Il ne rentre pas chez lui, il vient chez nous. Le « nous » innombrable des Français qui, loin du cercle des initiés, ne voient plus le chemin à suivre, les ouvriers, les chômeurs, les « sans-emploi » comme on dit, et on risque de le dire longtemps, ceux qui croient qu’ils n’ont plus d’avenir parce qu’ils ne voient plus leur avenir. Le monde des élus locaux qui se perdent dans les labyrinthes des décisions jamais prises ou jamais appliquées.</span></p>
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<span>Il lui a fallu surmonter les réticences, parfois les réticences des siens, et comment en serait-il autrement ?</span></p>
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<span>Il a pris la route en marchant, qu’importe les tourbillons de pluie (il dit qu’il n’a jamais vu pluie plus décourageante), qu’importe les douleurs de la marche, il rencontre des enthousiasmes de militants, des familles qui l’entourent et l’accueillent.</span></p>
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<span><b>Il a commencé quelque chose dont il ne sait pas, et moi non plus, comment il l’achèvera. </b>Il fait quelque chose que plus personne ou presque ne fait plus : il prend un risque. Il ne fait pas de la communication, de l’apparence, de l’esbroufe. Il marche comme Gandhi pour vaincre l’indifférence du monde.</span></p>
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<span>Pour l’aider, chacun fera ce qu’il pourra, ce qu’il voudra, ce qu’il osera. </span></p>
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<span>Et c’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi sans tambours et sans trompettes, d’assumer la tâche modeste chaque fois que je pourrai, sur cette page Facebook, et donc sur des milliers de comptes, réseaux sociaux mobilisés pour que l’impossible devienne possible, de rendre compte de la marche de Jean Lassalle.</span></p>
<br />
<span><i>Pour contacter ou accueillir Jean Lassalle : </i><a href="https://www.facebook.com/corinne.hausser?ref=tn_tnmn&success=1#" role="button">jlassalle@assemblee-nationale.fr</a></span></div>
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</p>JEAN LASSALLE LE DEPUTE QUI MARCHE (1B)JEAN LASSALLE LE DEPUTE QUI MARCHE (3)
http://francoisbayrou.blogs.fr/page_2.html#a493167
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Article écrit par François BAYROU le 2/05/2013</p>
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<span>Les médias s’en mêlent, les émissions de radio et de télévision se multiplient. Ce matin, c’était France Info, à 7 h. 15. C’est la voix rocailleuse et chaleureuse de Jean Lassalle qui ouvre le journal de 7 h. en guise d’annonce du reportage. Une chose est remarquable : d’emblée, il y a comme une compréhension immédiate, sans commune mesure avec les débats brûlants qui accompagnèrent la grève de la faim.</span></p>
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<span>C’est moins l’étonnement qui se fait entendre que l’empathie, comme si tout le monde, sans avoir besoin d’explications, comprenait de quelle démarche profonde il s’agissait. "Lui, vient nous voir, alors que personne ne vient jamais !", disent ses interlocuteurs. Et ce sont tous les Français, entendant les échos de cette surprenante marche, qui ont l’impression qu’on vient les voir, dans leur dénuement parfois, dans leur inquiétude, dans leur éloignement toujours, où qu’ils soient et d’où qu’ils parlent.</span></p>
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<span>Jean me disait ce matin : "Je ne demande à voir personne. Je suis là pour qui veut, et je serai là pour qui voudra. Je n’ai pas à composer l’équilibre subtil qui tient compte des syndicats ici, des patrons là, des curés ou des laïques, des origines et des religions. Je viens et tous ceux qui souhaitent me rencontrer auront satisfaction. Je parle avec eux autant que je le dois, sans être pressé par un horaire, sans autre obligation que d’accomplir mon étape de la journée, afin d’être à Sangatte aujourd’hui, à Dunkerque dans quelques jours."</span></p>
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<span>Et les journalistes participent – c’est rare !- de la même empathie, du même sentiment de compréhension immédiate. Nombreux sont ceux qui sont arrivés avec en tête l’ironie ou la dérision où, si souvent, leur métier les porte. Mais, comme Jean Lassalle marche, ils se mettent à marcher aussi. Et la distance alors s’abolit entre l’auteur du reportage et celui qui en est le sujet. Quelque chose naît, qui n’est plus de l’ordre de l’observation, ou du compte-rendu, mais du partage de réalités humaines et de moments de vie, qui, tout d’un coup, sonnent juste.</span></p>
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<span>Or, nous sommes en un temps où plus rien n’a l’air de sonner juste. Ni les confessions, ni la télé-réalité, ni les grande déclarations. Mais un homme qui marche, son pas est forcément juste. Et sa parole aussi. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant si un savant comme Axel Kahn a lui aussi décidé, ces jours-ci, quelques jours après Jean, de se mettre en route, pour marcher pendant plusieurs mois, à la rencontre des Français à hauteur d’homme.</span></p>
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<span>Le journaliste, on le sent bien, cesse, après quelques kilomètres, d’être un observateur purement extérieur, il devient lui aussi un marcheur qui éprouve le pas et la rencontre. Et quelque chose passe, entre ces deux marcheurs, le marcheur qui témoigne, et le marcheur qui règle son pas sur le sien, entre le marcheur qui marchera encore demain, et celui qui n’oubliera pas qu’il marchait aujourd’hui.</span></p>
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<span>Une chose gêne Jean. C’est qu’il a beaucoup de mal à téléphoner, y compris à moi, qui ne suis là que pour donner écho à sa marche et à sa parole. C’est que sur les routes de la baie de Somme et du littoral de la Manche, soufflent le grand vent de terre et le grand vent de mer. Et l’oreillette en est envahie, de sorte que personne n’entend plus rien, ni l’appelant, ni l’appelé. Et le grand vent a raison du téléphoniste compulsif qu’est Jean Lassalle en temps ordinaire, en temps sédentaire. Et les heures qu’il consacre d’habitude à ses innombrables correspondants ont rétréci comme peau de chagrin. Mais quand on marche le chagrin, justement, n’est pas de saison.</span></p>
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<span>Les amis de Jean se contentent donc de se demander entre eux des nouvelles de la marche. Ce matin à Orly l’hôtesse d’accueil se précipite vers moi : "Comment va-t-il ? Je m’inquiétais de ne pas le voir depuis quelques semaines. J’ai été si contente d’entendre à la radio qu’il avait entrepris de marcher pour rencontrer les gens ! Celui-là, votre ami, on l’aime (la jeune femme m’a même dit ‘on l’adore’…) il n’est pas comme les autres."</span></p>
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<span>Et Dieu sait si nous vivons un temps où l’on a un impérieux besoin de ceux qui osent n’être pas comme les autres…</span></p>
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</p>JEAN LASSALLE LE DEPUTE QUI MARCHE (3)JEAN LASSALLE LE DEPUTE QUI MARCHE (1A)
http://francoisbayrou.blogs.fr/page_2.html#a492833
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Article écrit par François BAYROU.</p>
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<span>Il est plus de minuit quand Jean m’appelle. Cela arrive assez souvent, à vrai dire. Lorsqu’il appelle à l’heure où il pense que je dors, c’est généralement pour pouvoir me laisser un message enregistré : une manière de me dire les choses, sans avoir à ouvrir de dialogue, sans avoir à répondre aux objections.</span></p>
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<span>C’est ainsi qu’il agit lorsqu’il m’annonça sa décision de se lancer dans sa grève de la faim. Cette fois-là, la chance n’était pas avec lui. À une heure du matin, je ne dormais pas encore et je pus donc me faire du souci la nuit entière avant de le retrouver au café, au petit matin.</span></p>
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<span>Il y a huit jours, c’est à 1h15 qu’il a appelé pour m’avertir de sa décision de marcher, et je n’ai trouvé le message qu’à 6 h. 30, trop tôt, avant l’émotion du départ, pour le réveiller. Quand nous nous sommes parlés, tout était en place.</span></p>
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<span>Mais cette fois, ce n’est pas une ruse. Il est convenu qu’il m’appellera chaque jour, qu’importe l’heure. Ce soir, il sort d’une réunion où l’ont entraîné le maire et le conseiller général de Breteuil, dans l’Oise, réunion de l’AMAP locale. Les Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne se développent dans tout le pays, faisant naître une véritable culture de la production et de la consommation : circuit court entre producteurs et consommateurs, méthodes de production protégeant l’environnement, revenu décent et garanti pour le producteur, garantie d’origine et de qualité pour le consommateur, fin de la standardisation de la production, suivi des saisons.</span></p>
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<span>L’originalité de la marche de la part d’un député du peuple et la générosité que prouve cette entreprise sont-elles entrées en résonnance avec le militantisme des AMAP ? En tout cas, quelque chose s’est produit, comme souvent dans ces rencontres. Quelque chose d’un échange, non pas seulement politique, mais humain. Ou peut-être devrait-on dire mieux : quelque chose de hautement politique, parce que réellement humain.</span></p>
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<span>Autres images de la journée : la sollicitude de la chaîne humaine qui se forme, lorsque les souffrances de la route commencent à se faire sentir : infirmière, pharmacien, qui confient aussi leurs craintes, les doutes que leur inspirent le perpétuel mouvement de concentration de tous les services. Ce n’est pas toujours ce qu’au fond ils voudraient. Ils sont emportés même s’ils ne sont pas profondément convaincus. Les villages déserts dans la journée, dont même les personnes âgées ont disparu, maisons vides malgré la beauté et parfois l’opulence de ces communautés villageoises assez près de la capitale ou des grands centres d’activité, de Roissy par exemple, pour être devenues dortoirs et loisirs. La hauteur des murs, surgis depuis une dizaine d’années à peine, comme pour défendre de tout envahissement et de toute agression, ce qui, hier, était ouverture et rencontre. "Je n’avais pas imaginé qu’un village habité, et riche, puisse ainsi présenter ce visage désert et fermé".</span></p>
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<span>Jean est parti à la rencontre. Parfois, c’est la rencontre avec l’absence, ou la solitude, qui sont aussi l’une des épreuves du monde contemporain.</span></p>
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</p>JEAN LASSALLE LE DEPUTE QUI MARCHE (1A)JEAN LASSALLE LE DEPUTE QUI MARCHE (2)
http://francoisbayrou.blogs.fr/page_2.html#a492416
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<span>Article écrit par François BAYROU.</span></blockquote>
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<span>« Ce qui me repose, ce qui me permet de récupérer, c’est de marcher. »</span></blockquote>
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<span>On croirait que pour le marcheur, c’est la marche qui fatigue. Mais l’héritage de générations de bergers arpentant la montagne l’été et les plaines des Landes l’hiver, cet héritage, s’il était enfoui, n’avait pas disparu. Il revient. Il y a encore quelques-unes des misères et des écorchures des premiers jours, mais où que passe Jean, il y a toujours un ami médecin, un infirmier ou une infirmière, un pharmacien qui permet de rendre au marcheur la facilité et l’ampleur de la marche.</span></p>
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<span>« Mais où j’épuise mon énergie, ce dont je sors vidé, sans plus de force, ce sont les innombrables entretiens quotidiens. »</span></blockquote>
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<span>C’est qu’il faut tendre le regard, autant que l’attention, ne pas perdre de vue celle ou celui qui vous donne, en parlant, l’essentiel de sa vie. Au travers d’une seule voix, seule ou dans un groupe, médecin, agriculteur, maire, conseiller général, cafetier, c’est un peuple qui se confie, un peuple plus inquiet qu’il ne le fut, dans ces régions de la Somme ou de l’Aisne, depuis la Grande Guerre ou l’invasion barbare.</span></p>
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<span>Qui n’a pas vu Jean Lassalle écouter n’a rien vu. Beaucoup de ceux qui le connaissent vous conteraient avec luxe de détails Jean Lassalle l’orateur, Jean Lassalle qui parle, qui séduit, qui entraîne, qui fait s’écrouler de rire une salle, Jean Lassalle qui chante, de cette voix capable de s’imposer, sans artifice, sans micro, à une foule ou à un hémicycle. Mais le vrai Lassalle, c’est Lassalle qui écoute. C’est un homme qui convainc davantage encore en écoutant qu’en parlant. Alors ses yeux se rétrécissent, son regard se tend à l’extrême, comme se tend la corde du violon, il a comme un mouvement du buste, et le corps tout entier accompagne le don de l’attention. C’est une immense énergie tout entière donnée pour recevoir.</span></p>
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<span>C’est ainsi qu’en un mano a mano de plusieurs heures, un esprit à esprit pourrait-on dire, qu’il convainquit à Osaka, au Japon, le président de la multinationale Toyal, de choisir l’avenir du site industriel de la vallée d’Aspe. Au milieu de l’entretien qui dura presque une demi-journée, si lourde était la tension de ces deux vies, de ces deux logiques, de ces deux consciences affrontées l’une à l’autre, confrontées l’une à l’autre, front contre front, surprise contre surprise, estime bientôt contre estime, que l’interprète s’écroula en larmes et qu’il fallut la remplacer.</span></p>
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<span>Jean Lassalle désormais est à Amiens et dans l’Amiénois.</span></p>
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<span>Désormais, les médias locaux sont mobilisés, et les élus se déplacent pour accueillir ce collègue inattendu, qui vient leur parler d’eux-mêmes, qui vient les défendre.</span></p>
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<span>Il en est qui l’attendent avec leurs adjoints, à l’entrée de la commune, quelques centaines ou quelques milliers d’habitants, écharpe tricolore pour honorer et accueillir le marcheur. C’était le cas à Saleux. Il en est qui l’accueillent en l’Hôtel de ville, parfois avec leurs proches. C’était le cas à Amiens, pour un long entretien dans le bureau du premier magistrat.</span></p>
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<span>Et qu’ils soient PS, UMP ou centristes, ou ne sachant pas très bien, cela n’importe pas. Tous disent, gravement, avec souci, avec la crainte instinctive, presqu’animale de qui sent sur sa peau les grondements souterrains d’un séisme qui vient, la désagrégation sociale qui s’accélère. Aucun ne sait ce qui va vraiment se produire, mais tous sentent inéluctable la survenue de quelque chose.</span></p>
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<span>Les économistes auraient des chiffres pour le dire : l’appauvrissement généralisé, lent et progressif, parfois plus rapide encore, d’un pays qui ne produit plus assez de richesses pour assurer le niveau de vie des foyers. Les sociologues montreraient la progression de la solitude, l’explosion du monde rural, la fin de la solidarité autour de l’âge qui vient.</span></p>
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<span>Notre ami Jean-Christophe Loric, jeune conseiller général de la Somme, organise la visite de Jean, avec son tempérament de leader chaleureux. Il lui raconte son installation, il y a quelques années, dans ce canton de Conty, à Plachy, non loin d’Amiens. Il lui fait rencontrer les animateurs de la vie locale, ceux qui, par exemple de 6 h. à 23 h. tiennent le dernier café, bar, tabac, PMU, et il y a du monde qui vient. Mais ils ont reçu cette semaine un rappel de charges supplémentaires à payer, 6.000 euros de plus, auquel ils ne s’attendaient pas, et ils n’ont pas de quoi faire face. Eux aussi envisagent de fermer. Et c’est le cas aussi au village voisin, établissement qui paraît opulent, fortement achalandé, mais qui se sent accablé de charges nouvelles.</span></p>
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<span>Et c’est le cas de l’agriculteur, maintenant céréalier, hier éleveur, près d’une centaine d’hectares, qui a soigneusement décompté les dix générations qui l’ont précédé sur cette terre. Il sera la dixième, et la dernière. Avec l’impression glaçante que sa vie n’est plus aimée, y compris de ses propres enfants.</span></p>
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<span>Il en est qui refusent de déposer les armes. Ainsi de ce maire-châtelain, aimé de ses concitoyens, qui rachète autant qu’il le peut les terres à vendre pour qu’elles ne deviennent pas seulement la proie d’investisseurs lointains. Ainsi de cet agent de l’Éducation nationale, ouvrier professionnel, qui s’est installé comme conseil de ses anciens collègues licenciés, qui se sont mis à leur compte, et qui s’est fait le chef d’orchestre de leurs entreprises, comme il est, à ces moments de loisir, musicien estimé à la tête d’une formation appréciée.</span></p>
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<span>Et revient à l’esprit de Jean Lassalle cette idée deux fois séculaire de cahiers de doléance, dont il ne voudrait pas qu’ils fussent seulement de plaintes, mais aussi d’espoir. Or c’est d’espoir que la société française déchirée, partout, en Picardie comme ailleurs, manque le plus. Et c’est pourquoi marche Jean Lassalle.</span></p>
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</p>JEAN LASSALLE LE DEPUTE QUI MARCHE (2)LA SITUATION DE LA FRANCE NOUS OBLIGE A ETRE SERIEUX ET REFORMATEURS
http://francoisbayrou.blogs.fr/page_3.html#a492072
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Interview de François BAYROU dans Le Monde.</p>
<p class="chapo">
Dans une tribune publiée par Le Monde, François Bayrou appelle aujourd'hui François Hollande à ne pas "déposer les armes de la pensée", sous peine de voir son quinquennat virer à "l'échec".</p>
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<p style="text-align: justify">
<em>Plus de 50.000 citoyens soutiennent déjà l'appel à un référendum de moralisation de la vie publique. Rejoignez le mouvement : <span style="text-decoration: underline"><a href="http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/moraliser-la-vie-publique-une-urgence" target="_blank">signez vous aussi, en cliquant ici</a></span><span style="text-decoration: underline">.</span></em></p>
<p style="text-align: justify">
"Le conseil national du PS, ce samedi 13 avril, a marqué un tournant qui devrait être pour tous les réformistes, particulièrement pour le président de la République s'il demeure attaché à ce cap, une alerte rouge.</p>
<p style="text-align: justify">
Sous la pression de son aile gauche, elle-même menacée par le courant Mélenchon, les dirigeants du PS, sans que nul ou presque s'en aperçoive, ont accepté samedi de se ranger à l'argument principal de ceux qui, de l'intérieur, combattent leur politique.</p>
<p style="text-align: justify">
Résumons la question : on avait compris depuis longtemps qu'il y avait deux lignes au PS, la ligne du PS de gouvernement, et une ligne dite "de gauche" qui entretient la chimère, dite à tort "keynésienne", du redressement par un surcroît de dépense publique.</p>
<p style="text-align: justify">
Si la situation n'était pas si grave, cela prêterait à sourire : si la dépense publique, les déficits et la dette étaient la clé de la bonne santé pour un pays, la France, qui n'a pas connu de budget équilibré depuis bientôt quarante ans, qui a atteint depuis vingt ans et à plusieurs reprises des déficits record (jusqu'à 7 % du PIB, c'est-à-dire 15 % de dépenses non financées !), dont la dette publique galope vers les 100 % du PIB, devrait être florissante et enviée. Et ce devrait aussi être le cas du Japon, de l'Italie, de la Grèce, pour ne citer que les fleurons de cette politique du dérapage érigé en vertu.</p>
<p style="text-align: justify">
François Hollande, dans sa campagne, malgré nombre de promesses intenables, et depuis son élection dans ses déclarations publiques, défendait une autre ligne : celle du redressement par le soutien à l'activité et par l'assainissement, même progressif, des finances publiques. On disait même qu'il était le premier leader socialiste français à avoir fait ce choix courageux. Et ce courage affiché lui a valu de nombreux suffrages de bonne foi.</p>
<p style="text-align: justify">
Certes, la semaine dernière, la contestation ouverte d'Arnaud Montebourg, Cécile Duflot et Benoît Hamon avait défié cette ligne. Mais on disait que cette rébellion interne avait été fermement recadrée : "Aucun ministre ne peut contester la politique du gouvernement."</p>
<p style="text-align: justify">
On croyait... On se trompait, puisque ce qui s'est passé samedi, c'est que le Parti socialiste tout entier a paru adopter la pensée Montebourg.</p>
<p style="text-align: justify">
Oh, bien sûr, il y a un artifice, une grosse ficelle. Puisqu'il ne fallait pas paraître contester, sur le plan intérieur, la politique de "sérieux budgétaire", on a choisi de la mettre en cause par l'Europe : en présentant les choses comme si ce "sérieux" nous était imposé par l'Union, comme si nous en étions les victimes, comme si nous devions nous en libérer, et en focalisant, avec une élégance moyenne, la contestation sur la personne d'Angela Merkel, présentée comme la mère de toutes les austérités !</p>
<p style="text-align: justify">
Dans les temps de crise, ce type de facilité est la plus dangereuse des postures ! Ce n'est pas ainsi qu'on entraîne un grand pays placé devant d'exceptionnelles difficultés.</p>
<p style="text-align: justify">
Car contrairement à ce que voudrait nous faire croire le PS, ce n'est pas l'Europe, encore moins l'Allemagne, qui nous oblige à être sérieux et réformateurs ! C'est la situation même de la France. Nous ne sommes pas près d'atteindre les 3 % de déficit budgétaire. Nous en sommes à 5 % ! Nous ne sommes pas en voie de nous rétablir. Notre commerce extérieur vient encore de s'effondrer au mois de février. Nous ne sommes pas près d'avoir retrouvé un Etat et des collectivités publiques efficaces : nous dépensons 20 % de plus que nos voisins pour des services que les Français ressentent comme insuffisants. Nous ne sommes pas sociaux. Nous avons 5 millions de chômeurs, des banlieues en péril, 9 millions de pauvres et un outre-mer, par exemple, à l'abandon.</p>
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Accepter l'idée qu'il serait mieux que "l'Europe" et Angela Merkel nous fassent la bonne grâce de nous permettre d'ouvrir à nouveau en grand les vannes, c'est prendre un immense risque. Pas pour l'Europe, pour nous-mêmes ! Car ce ne sont pas les Allemands qui paieront la facture ! C'est nous qui la paierons, en explosion des taux d'intérêt, en prélèvements supplémentaires, en alourdissement des conditions d'exercice de nos producteurs, en chômage supplémentaire, en crise sociale, au bout du compte en échec généralisé.</p>
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C'est une pensée fausse de désigner Angela Merkel comme seule responsable des efforts que nous devons faire et de laisser entendre que nous pourrions les éviter. Si nous, France, étions forts et équilibrés, si nous avions un projet européen, nous pourrions ouvrir un dialogue avec le gouvernement allemand et les autres partenaires sur une vraie stratégie de croissance européenne, qui ne devrait pas passer principalement par de nouveaux déficits. Nous faisons le contraire.</p>
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François Hollande devrait réfléchir à ceci : si pour "s'arranger" avec ses contestataires, pour avoir la paix au PS, pour ruser et pour biaiser, il acceptait de déposer les armes de la pensée, de signer, même pour faire semblant, avec ceux qui refusent sa politique un armistice idéologique, en cessant de défendre ses fondamentaux, c'est son quinquennat qu'il sacrifierait et l'échec, je le crains, deviendrait certain."</p>
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<em>Plus de 50.000 citoyens soutiennent déjà l'appel à un référendum de moralisation de la vie publique. Rejoignez le mouvement : <span style="text-decoration: underline"><a href="http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/moraliser-la-vie-publique-une-urgence" target="_blank">signez vous aussi, en cliquant ici</a></span><span style="text-decoration: underline">.</span></em></p>
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</p>LA SITUATION DE LA FRANCE NOUS OBLIGE A ETRE SERIEUX ET REFORMATEURSDE LA VERITE EN POLITIQUE
http://francoisbayrou.blogs.fr/page_3.html#a491455
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On nous ment. Je prends comme exemple les vingt dernières années. En 1995, CHIRAC a permis de baisser le chômage, il y a eu des manifestations. Les promesses ne sont pas tenues. Puis en 2002 JOSPIN ne sera pas au second tour et CHIRAC sera réélu à 80 % des voix. En 2005, il y aura des émeutes dans les banlieues 70 % des gens portent un jugement négative sur la politique de l’emploi. En 2005, les électeurs voteront non à la constitution européenne. En 2007, Nicolas SARKOZY a dit qu’il cherche la croissance avec les dents et qu’il baissera le chômage. En 2012, François HOLLANDE se retrouve avec un déficit abyssale, une croissance en berne, un chômage de 3.2 millions de personnes et ce ne sont uniquement les personnes qui sont inscrites à Pôle Emploi qui n’ont pas travaillé du tout. Pendant la campagne de 2012, l’UMP et le PS ont fait des promesses qu’ils ne pourront pas tenir croissance de 1.3 % en et baisse du chômage. Les gens préfèrent entendre de belles promesses à la réalité de la situation actuelle du pays. Ils ont déchantés et réalisent aujourd’hui que François HOLLANDE ne pourra pas tenir ses promesses de campagne.</p>
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Sur internet, on ne trouve pas forcément la vérité dans l’actualité et l’actualité change tellement vite. Une information en chasse une autre. Et ces informations sont vite oubliées. Si une information est faite sur internet, on ne peut pas l’effacer la corrigée.</p>
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François BAYROU préfère dire la vérité aux gens qui l’écoute pendant les réunions aux personnes du monde ouvrier, aux paysans, aux personnes de confiance qui n’ont pas de relation d’information secrète. Trahir cette confiance, c’est ce trahir soi – même.</p>
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Les partis politiques font des promesses de campagne qui savent très bien qu’ils ne pourront pas tenir et en leur dissimulant l’essentiel.</p>
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Pierre MENDES FRANCE mettait le citoyen au cœur de la politique. François BAYROU rend hommage à Pierre MENDES FRANCE et à Raymond BARRE. Ces deux hommes ont choisi tout au long de leur carrière de dire la vérité aux gens. Pierre MENDES FRANCE s’adressa directement aux français pendant sept mois à la radio pour leur dire la vérité.</p>
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Monsieur BAYROU a choisi de voter pour Monsieur HOLLANDE et contre Monsieur SARKOZY. SARKOZY croit que gouverner c’est exercer un pouvoir souverain, sans redouter l’arbitraire. Il aime cette puissance et je trouve que c’est une dangereuse ébriété que croire à la puissance sans partage lorsqu’on gouverne. Ces deux dernière semaines de campagne de SARKOZY a tenu des discours racistes.</p>
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François BAYROU a fait la connaissance de François HOLLANDE en 1995 et par la suite avaient leur bureau l’un à coté de l’autre à l’Assemblée Nationale. François BAYROU trouve que le programme de François HOLLANDE est intenable du point de vue financier, il manque quinze milliard. François BAYROU a préféré voter au deuxième tour des élections présidentielles pour l’illusion (HOLLANDE) que pour la division (SARKOZY). Il faut également une alternance mais le programme de HOLLANDE coûte trop cher. Création de soixante mille postes d’enseignants et l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire. Mais aux élections législatives les électeurs de centre droit n’ont plus voté pour François BAYROU parce qu’il a voté pour HOLLANDE. François BAYROU était fragilisé, le PS à décider de l’abattre parce qu’ils sont sectaires. 9.16 % des électeurs ont voté pour François BAYROU aux élections présidentielles et le MODEM n’a que deux députés. Il faut changer le mode de scrutin aux élections législatives et mettre de la proportionnelle afin que tous les courants politiques soient représentés en France. François BAYROU a choisi de ne rien marchander et c’est tout à son honneur afin que le MODEM reste indépendant.</p>
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Les médias ne sont plus indépendants depuis que SARKOZY était président. Pendant la campagne des élections présidentielles les candidats des deux partis principaux de l’UMP et le PS ont eu le droit de s’exprimer plus longtemps alors que les autres partis ont eu moins de temps de parole.</p>
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Il faut encourager la création, le développement et l’investissement d’entreprise. Il faut faciliter les démarches administratives, alléger les entreprise en matière d’impôt. Les deux verbes qu’a utilisé, François BAYROU pendant la campagne présidentielle de 2012 sont produire et instruire. La France est classée aux vingt - neuvième rangs des nations en matière de lecture. Le chômage des jeunes dépasse vingt – cinq pourcent et est au – dessus de la moyenne européenne. Nous avons perdu beaucoup d’entreprise dans les différents secteurs industriels. Il faut que les français consomment français pour que la production redémarre et créé des emplois. En 2012, nous avons perdu cent cinquante mille emplois. Nos voisins européens ont eu les mêmes problèmes que nous et s’en sont sorti notamment l’Allemagne et la politique de Gerhardt SCHRÖDER. Nous devons diminuer la dette publique (deux mille milliard bientôt) en faisant des économies et en gérant plus efficacement la France. Tous les partis politiques doivent travailler ensemble en période de crise et il faut agir rapidement avec des mesures efficaces.</p>
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A l’Assemblée Nationale, nous avons quarante pour cent à cinquante pour cent des gens qui ne sont pas représentés. En 2012, le Centre, le Front de Gauche et le Front National ne compte que cinq députés. Il faut en finir avec le bipartisme gauche – droite. Il faut un vote aux élections législatives qui doit être proportionnel pour que les différents partis soient représentés.</p>
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</p>DE LA VERITE EN POLITIQUELA PASSION DE FRANCOIS BAYROU POUR LES CHEVAUX
http://francoisbayrou.blogs.fr/page_3.html#a490327
<p>François BAYROU aime beaucoup les chevaux. Lors de son enfance, ses parents avaient trois juments qui faisaient des chevaux de course. Les droits d'auteur de son livre Henri IV écrit en 1994 ont permis à François BAYROU de commencer un élevage de chevaux. Actuellement il possède douze juments qui font naître des chevaux de course. L'entraîneur de ses chevaux est monsieur Jean - Claude ROUGET. Sa première victoire fut en 1999 avec Fils de Viane dans une listed Race puis à l'étranger. Ses chevaux courent avec la casaque orange et la toque noir. D'autres victoires suivirent, Viane Rose c'est imposé dans une épreuve de groupe à Deauville et Alexis Road a couru le prix de Diane. Sa passion pour les chevaux le font également aimer la terre, la campagne, ce sont ses racines pyrénéennes.</p>LA PASSION DE FRANCOIS BAYROU POUR LES CHEVAUXLA CARRIERE PROFESSIONNELLE ET POLITIQUE DE FRANCOIS BAYROU
http://francoisbayrou.blogs.fr/page_3.html#a489011
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François BAYROU a enseigné pendant 6 ans au lycée de Nay à partir de la rentrée de 1974. Il travaille en même temps dans l'exploitation agricole de ses parents. En 1975, François BAYROU se rend au siège du Centre Démocrate avec un brin de paille dans les cheveux. Il se présente "Bonjour je m'appelle François BAYROU et j'aimerai travailler avec vous." Par la suite il devient l'ami de Jean Lecanuet qui le considère comme son fils. C'est le début d'une longue carrière politique. </p>
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De 1981 à 1982 il est chargé de mission au cabinet d'Alain Poher président du sénat. De 1982 à 1994 il est conseiller général des Pyrénées - Atlantiques. En 1983, il est élu conseiller municipal de Pau. De 1984 à 1986 il est conseiller de Pierre Pflimlin qui était président du Parlement européen. Pierre Pflimlin fut également maire de Strasbourg. Je me rappelle d'une anecdote ou François BAYROU nous parla de Pierre Pflimlin dans un restaurant strasbourgeois. Il nous raconta que Pierre Pflimlin lors d'une réunion sur l'Europe demanda la parole. Mr Pflimlin avait déjà un âge avancé et on l'aida à monter sur la scène pour parler. Il commença à parler tout bas pour que les gens dans la salle se taisent. Mr Pflimlin était un grand orateur. En 1986 Mr BAYROU est élu député. dans la 2ème circonscription de Pau.Il fut le plus jeune député. De 1988 à 1993 il est réélu député dans les Pyrénées - Atlantiques. DE 1992 à 2001, il fut président du conseil général des Pyrénées - Atlantiques. En 1993 il fut nommé. Ministre de l'Education Nationale jusqu'en 1997 ou il fut aussi Ministre de l'enseignement supérieur sous le gouvernement d'Alain Juppé. De 1997 à 1999 il est réélu député à Pau. En 1998, il est élu président de l'UDF puis créer Force Démocrate puis la nouvelle UDF. En 2007, François BAYROU créa le Mouvement Démocrate au congrès d'Arras. En 1999, il est élu député européen. En 2002 il démissionne de son mandat de député pour se présenter aux élections présidentielles. Il sillonne la France à bord d'un bus qui roule à l'huile de colza. Il obtient 6 % des voix. En 2002, il est également élu député dans les Pyrénées - Atlantiques. En 2007, il se présente aux élections présidentielles et obtient 18.57 % au suffrage universel au premier tour ( 3ème aux élections présidentielles). Ma première rencontre avec François Bayrou fut le meeting à Strasbourg en février 2007. En 2007, il est réélu député pour 5 ans. En mars 2008, il est élu conseiller municipal de Pau. En 2012, il se représente aux élections présidentielles ou il obtient 9,16 % des voix. 2012 fut pour moi une belle aventure. Nombreuses réunions, collage d'affiche jusque dans la nuit, tractage sur les marché. J'ai également participé à 5 meetings et le salon de l'agriculture. Le meeting de Paris fut un moment fort ou une salle pleine de gens scandaient "Bayrou président". Ce jour là j'étais fière et je le suis encore d'être parmi les militants du Mouvement Démocrate. J'ai beaucoup d'estime pour François BAYROU.</p>
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</p>LA CARRIERE PROFESSIONNELLE ET POLITIQUE DE FRANCOIS BAYROULES LIVRES QUE FRANCOIS BAYROU A ECRIT
http://francoisbayrou.blogs.fr/page_3.html#a488680
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De la vérité en politique 14/03/2013</p>
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La France solidaire 2012</p>
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2012 Etat d'urgence 2011</p>
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Projet d'espoir 2007</p>
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Au nom du tiers état 2006</p>
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Oui : Plaidoyer de la Constitution européenne 2005</p>
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Relève 2001</p>
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Ils portaient l'écharpe blanche : l'aventure des premiers réformés des guerres de religion à l'Édit de Nantes, de la révocation à la</p>
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Révolution 1998</p>
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Henri IV 1998</p>
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Le droit au sens 1996</p>
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Henri IV 1994</p>
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1990 2000 La décennie des mal - appris 1990</p>
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</p>LES LIVRES QUE FRANCOIS BAYROU A ECRIT